1. mComent se sentent
les adolescents d’aujourd’hui dans une société qui se veut une société de l’excellence? Pour répondre à cette question vous devez utiliser les propos de Jean Wilkins, dans la revue Notre-Dame
que vous avez en page 21 et suivantes (particulièrement la page 33) du cahier pédagogique numéro 2. Vous pouvez vous inspirer de l’annexe 4 (la revue Actualité – Enquête sur les 15 – 18
ans. (10 à 15 lignes)
Je crois que les jeunes sentent énormément de pression de la part de leurs
parents, mais aussi de la société. Les adultes sont en quête de la perfection chez leurs adolescents et c’est ce qui
est néfaste pour eux. Ils ont toujours un sentiment de culpabilité lorsqu’ils ne réussissent pas à atteindre les objectifs
que leurs parents leur avaient fixé. De nos jours , les adultes exigent bien plus que le maximum que l’adolescent est
capable de donner, ils veulent la perfection et l’excellence. Pourquoi avoir une note de 90 % en mathématique lorsqu’il
aurait pu obtenir 95% s’il avait davantage étudié ? Pourtant 90 % est un résultat très appréciable. Les gens ont peur
pour l’avenir des jeunes, mais aussi de leur avenir. C’est pourquoi les adolescents se révoltent et qu’ils
n’ont plus confiance en eux. La société les caractérise dès la première année du secondaire et elle exige le succès
permanent sous peine de leur laisser croire qu’ils ne deviendront jamais des gagnants. C’est pour ces raisons
que les jeunes ont un grand manque de confiance en eux et qu’ils se dépriment si facilement.
La question numéro 2 consiste à rédiger certaines caractéristiques de la culture adolescente. Vous pouvez utiliser les informations insérées dans les différents textes que j’ai distribués, vos
différents cours que vous avez faits et vos expériences personnelles. Je vous
demande de bien préciser vos sources d’informations pour justifier votre présentation.
2. Vous avez produit
un règlement sur le code vestimentaire en 2001, dans votre école. Ce règlement
est approuvé par le gouvernement étudiant, la Direction générale, les différents syndicats, le Conseil d’établissement
et la Commission scolaire considèrent votre règlement comme exemplaire. Malgré
ce règlement exemplaire la communauté éducative doit régulièrement intervenir devant certains comportements déviants. Identifiez certaines caractéristiques de l’adolescent qui expliquent
cette nécessité de déviance, ce besoin viscéral de considérer toute forme de réglementation ou de procédures à suivre comme
une manière répressive ou punitive empêchant la liberté et la jouissance de cette liberté.
« S’il y a faute je ne suis jamais responsable de la faute ». (15 lignes)
L’adolescent est en quête d’identité. Je crois que c’est la raison principale qui explique ce besoin
de déranger. La tenue vestimentaire est une façon pour eux de trouver leur propre place parmi les autres. Il a le goût d’essayer
de nouvelles choses, de prendre des risques, de jouer des rôles qui ne le représentent pas nécessairement. Il n’a plus
le goût de suivre les règles des adultes, car il tente de voir jusqu’où il peut aller, jusqu’où il a de l’influence sur les adultes et sur qui il peut exercer son pouvoir. C’est l’occasion
pour lui d’essayer des styles et des comportements nouveaux . Il se cherche et en même temps, il cherche des gens, des
amis comme lui. Comment pourrait-il s’identifier à quelqu’un si tout le monde se ressemble et si tous les jeunes
ne sont pas représentatifs de ce qu’ils sont en réalité ? Et comme le dit si bien l’article « Mais comment
peut-on être adolescent » : Comment devenir un adulte qui saura exercer un pouvoir sainement, clairement , sans
chantage, ni pression, si l’on n’a pas appris cela pendant ce temps de « vacances » qu’est l’adolescence
? Voilà une phrase qui me laisse croire que tous ces comportements sont très naturels. Il passe de l’enfance à une période
où bientôt il devra tout décider par lui-même. C’est pourquoi il fait des tests. Cependant, je suis persuadée que tous
ces comportements étranges ne sont pas une source de vengeance envers le personnel de leur école. Ce n’est qu’une
période très normale par laquelle ils doivent tous passer.
3. Le Conseil Supérieur
de l’Éducation a émis un Avis sur « L’école, une communauté éducative, voie de renouvellement pour le secondaire »
en avril 1998. En vous inspirant du chapitre 1 de l’Avis, reformuler
le concept de milieu de vie en utilisant les trois racines qui soutiennent le projet éducatif par conséquent le milieu
de vie. Vous retrouvez le document sur arès/P (dossier milieu de vie), et sur
le site du Conseil Supérieur de l’Éducation.
En d’autres mots, le concept de milieu de vie s’explique sous la forme suivante. Il faut donner à l’école
la même couleur, le même ton et le même climat qu’on s’efforce d’instaurer en classe. Cette démarche se
nomme convictions pédagogiques. Aussi, la gestion a son rôle à jouer. Il faut être coopératif et ne laisser la gestion autocratique prendre le dessus. Il faut être souples, justes et compréhensifs avec tous
les jeunes et avoir une influence positive sur l’adolescent. De plus, c’est par l’expression et le consensus
des valeurs que le milieu de vie devient intéressant . Afin de se diriger tous dans la même direction, il est recommandé de
se servir de quelques-unes de ces valeurs pour suivre les démarches d’un projet éducatif .
4. Dans le même Avis
au chapitre 2, au point 3, les auteurs mentionnent trois pistes d’action orientées sur la consolidation d’une
communauté éducative. Dressez sous forme de tableau comparatif les trois
pistes d’action proposées (1.5 points). Signalez la piste qui rejoint votre personnalité (0.5 point)
Piste 1 |
Piste 2 |
Piste 3 |
S’engager dans une démarche visant à adopter des valeurs
cibles pour imprégner le climat institutionnel de l’école secondaire. |
Rôle joué par la direction. La direction est invitée à accepter
de servir de symbole et à adopter un leadership coopératif ou partagé. |
Donner un deuxième souffle à l’adoption des règles
de vie en classe et dans l’école, et cela autant pour les élèves que pour l’équipe-école. |
Voici la piste qui rejoint ma personnalité.
Piste 3 :
Donner
un deuxième souffle à l’adoption des règles de vie en classe et dans l’école, et cela autant pour les élèves que pour l’équipe-école. |
5. À l’aide du
chapitre deux (Aider l’adolescent à se connaître) du volume de DUCLOS, G., LAPORTE, D., ROSS, J., L’estime
de soi des adolescents, … pouvez-vous suggérer une procédure (une démarche, une façon d’orienter nos
actions) pour vérifier l’état de votre relation avec, par exemple, votre leader du journal étudiant.
Je crois que parler avec le jeune est la meilleure chose à faire pour connaître l’état de la relation entre lui
et vous. Il ne suffit pas de parler des projets et des responsabilités du jeune à chaque fois que vous êtres en contact, mais
de parler de tout et de rien. Cette démarche sera intéressante, car elle permettra de connaître d’autres éléments de
la vie du jeune et celui-ci développera une confiance très intime avec vous. Si ce jeune est capable de vous parler des situations
heureuses qu’il a vécues ou des problèmes qu’il vit, cela voudra donc dire que vous partagez une relation spéciale
et que le jeune a réussi à vous faire confiance. De plus, si en plus de vous partager ses expériences, il vous demande des
conseils et des solutions, alors cela viendra donc confirmer que ce jeune se sent à l’aise avec vous. Celui-ci a besoin
de connaître vos opinions et de pouvoir en discuter avec vous et ce, de manière mature entre deux adultes.
6.
Poursuivons la lecture de « L’estime de soi des adolescents », à la page 80 les auteurs arrivent à
la conclusion que « la motivation naît du délai entre l’expression d’un désir et sa satisfaction. Il ne faut pas donner « tout cuit dans le bec » à son adolescent, mais l’aider
à s’engager de façon libre et réfléchie ». Vous devez identifier
la stratégie de résolution de problème la plus pacifique et efficace, décrire explicitement les étapes de la négociation et
expliquer brièvement que attitudes + stratégies = résultat. (10 à 15 lignes)
7. Maintenant que nous maîtrisons les concepts
de la stratégie de résolution de problème et les étapes de la négociation (question 6) comment peut-on favoriser la motivation
des adolescents à s’engager dans certaines tâches sur lesquelles ils semblent avoir peu d’intérêt? Il s’agit, encore une fois, d’établir la procédure pour maximiser les chances d’augmenter
les motifs à l’action c’est-à-dire la motivation. (10 à 15 lignes)
8. Revenons au chapitre 1
de notre volume, « Faire vivre un sentiment de confiance à l’adolescent », les auteurs identifient certains
grands principes à respecter.
a) Vous
devez identifier ces principes.
Il faut éviter de trop le protéger ou de le contrôler abusivement.
Il faut éviter d’avoir des attentes irréalistes à son égard.
Il faut l’aider à être moins dépendant de vous.
Il faut l’aider à vivre des expériences variées.
Il faut l’aider à faire des choix tout en prenant conscience des conséquences
positives et
négatives qui en
découlent.
Il faut l’aider à accepter ses erreurs et les voir comme des occasions d’évoluer. |
b) Définir dans vos
mots à l’aide du texte l’affirmation de la page 28 « La discipline … est basée sur la communication,
sur la négociation et sur une fermeté chaleureuse ».
En d’autres mots, cela veut dire qu’il existe des façons de se faire
comprendre par un adolescent sans avoir à prendre des moyens qui auront des effets négatifs sur l’estime de soi de celui-ci.
Il faut mettre l’accent sur la communication. Il faut savoir parler avec le jeune et aussi savoir l’écouter. Il
est nécessaire d’employer un langage et un ton de voix appropriés afin de ne pas perdre la confiance de l’adolescent.
De plus, il faut miser sur la négociation. À l’adolescence, le jeune aime bien savoir qu’il n’est pas le
seul à faire des efforts. Nous devons faire des échanges avec lui et lui prouver qu’il n’est pas seul à travailler
sur une situation ou sur un problème. Finalement, lorsque nous devons utiliser la fermeté il existe des méthodes qui ne nuiront
pas à l’adolescent et à son estime. Il faut être souple et faire comprendre au jeune que nous agissons ainsi pour son
bien. Nous n’avons pas besoin de devenir irrespectueux pour qu’un adolescent réussisse à saisir ce que nous lui
demandons. Il suffit d’être diplomate et de le considérer comme une personne qui possède des manières de penser et qui
vit présentement la transition entre l’enfance et le monde adulte. |
9.À la page 57 de votre 2e cahier
pédagogique je vous invite à lire le texte : Les jeunes sont-ils impolis? ».
Je vous demande un commentaire éloquent sur cette problématique lié au savoir-vivre en société. Je considère que cette question est d’ordre philosophique en l’occurrence j’accorde à
tous ceux voulant répondre à cette question de manière constructive le pointage de 1/1.
Faites attention à la qualité de la langue les pénalités de 0,1 point s’appliquent. Rédiger votre commentaire en fonction de votre rôle d’éducateur par le loisir.
Je trouve personnellement que les jeunes sont moins polis qu’autrefois. Par contre, je crois qu’il existe
des raisons qui expliquent cette nouvelle mode de l’impolitesse. Premièrement, je crois que cette tendance à l’impolitesse
part de l’éducation familiale. Dès l’enfance, les parents devraient éduquer leurs jeunes et leur indiquer ce qu’est
le mal et le bien. Bien sûr, le jeune peut et reçoit l’influence de ses amis. Voilà pourquoi nous pouvons observer ce
phénomène chez presque tous les adolescents. En tant qu’éducateur par le loisir, je crois que la meilleure façon de
se faire respecter, c’est d’accepter l’adolescent dans ce qu’il devient et dans ce qui est. Nous devons
leur transmettre notre respect et aussi notre confiance. Un jeune de 15 ans ne s’amusera pas à être impolis avec une
personne qui l’accepte et qui reconnaît l’adolescent qu’il est. Tout est une question d’échange entre
les deux parties. Il faut respecter le jeune mais bien sûr, sans oublier d’exercer notre pouvoir de travailleur et d’éducateur.
10. « Enquête sur les jeunes 15-18 ans »
dans la revue Actualité de juin 2004. Vous retrouvez l’article dans votre
cahier pédagogique numéro 2, annexe 4. Pourquoi monsieur Alain Giguère, président
de CROP, considère que la famille est désormais vue comme un lieu d’épanouissement personnel et que ce n’est pas
nécessairement une bonne nouvelle? Identifiez certains arguments énoncés dans
le texte sous forme de tableau et de questionnements.
Présence
d’une confrontation parentale |
Absence de confrontation
parentale |
Questionnements en lien avec cette confrontation. |
-Certains ne veulent pas faire comme leurs parents.
-Parents trop sévères = révolte.
|
-Les parents sont de bons modèles.
-Réconciliation historique avec les parents.
-Lieu d’épanouissement personnel.
-Ils sont des amis.
-Les parents ne punissent et n’interdisent plus rien.
-Le père ne représente plus l’autorité.
-Société permissive.
|
-Quel genre d’adultes vont-ils devenir ?
|
N.B. : Retour de l’examen 2, le 11 novembre avant 17h00.
L’examen
3 (le dernier) sera disponible jeudi le 25 novembre.